L’habitat léger, tiny house chalet est le nouveau mode de logement plébiscité par ses prix attractifs, son insertion dans une vie plus respectueuse de l’environnement, son fonctionnement d’économie d’énergie et d’équipements alternatifs mais aussi son inscription dans un modèle éco-responsable… Regardons ça de plu près !
La tiny-house est apparue aux Etats-Unis durant l’effondrement du marché immobilier dans les années 2000, puis la crise mondiale de 2008. C’est Jay Saffer qui en est reconnu aujourd’hui comme l’instigateur. Ce concept séduisant est alors exporté dans le monde entier.
Mais alors l’habitat léger c’est quoi?
Il a pris diverses formes, yourtes, cabanes dans les bois, huttes, cabane à ciel ouvert, voiture réaménagée, roulotte, chalet, kerterre ou encore tiny house. Le principe est simple, vivre dans une superficie plus petite, retrouver un mode de vie moins sédentaire, plus libre, utiliser des matériaux naturels, du recyclage, garder tout le confort du XXI ème siècle en le rendant plus écologique (toilettes sèches, chauffage avec petit poil à bois, filtre pour l’eau…)
Ce concept palliant la crise du logement et permettant d’avoir un toit avec un budget réduit, souvent même en auto construction et surtout adapté à un mode de vie moins invasif pour la planète, et plus tourné vers une vie à l’extérieure. Face à la recrudescence de la demande, les professionnels de l’immobilier ont travaillés sur des plans alliant le modèle éco responsable tout en permettant confort, espace de vie agréable et architecture originale. Cependant, cette nouvelle forme d’habitat vise aussi à rendre aux individus la possibilité de concevoir et de construire eux-mêmes leur habitat sans pour autant être issu d’un milieu professionnel du bâtiment. C’est le concept d’autonomie.
Ce mouvement a crée tout un tas de nouvelles organisations :
- Chantier participatif de rénovation
- Recycler, donner une seconde de vie aux objets avec créativité
- Modèle associatif d’habitat léger en village
- Lieu de vie alternatif et expérimentation de nouveaux modes de vie
- Hôtels et hébergements en lieux insolites
- Blogs, groupes sur les réseaux sociaux d’échanges d’idées et d’expériences
- Communication via les médias d’expériences de la vie en habitat léger
- Formations en éco construction et / ou auto construction
Aves toutes ces informations, il faut chercher, trier, et même expérimenter parfois les joies et les difficultés de la vie en habitat léger. Car bien évidemment il ne s’agit pas d’un mode de vie idéal et universel, mais simplement d’une alternative aux grandes problématiques sociétales actuelles.
La législation tient encore très peu compte de ces nouvelles formes d’habitats et reste encore très flou. Cependant, les normes en vigueur ne font pas exceptions à être appliquées pour ces petites maisons. En effet, la jurisprudence a rendu des décisions allant jusqu’au démontage de l’habitat léger. L’urbanisation encadré par la loi ne permet pas de vivre sur des terrains non constructibles, ou dans des habitats ne correspondant pas au Plan Local d’Urbanisation. La loi Alur de 2014 a révisé la conception d’habitat léger au niveau juridique. En revanche, cela ne décomplexifie pas les difficultés des habitants, car elle ne s’adapte pas tout à fait à ce mode de vie plus alternatif et autonome et laisse malgré tout certains flous juridique pour lesquels la jurisprudence devra trancher !
Alors ça donne envie de se lancer ou du moins de se pencher sur la question de l’empreinte écologique de son habitat ?
Bibliographie : Juridique (cairninfo, légifrance), Expérimentation (Kerterre, Bascule Ergoat), Film et culture (Expedition Happiness), Social (inclusion par le logement enquête sante.gouv)
Voici les liens ci-dessous si vous désirez en savoir plus, bonne lecture :
Louise Yoga 